dimanche 21 décembre 2008

Lost caelum


En prenant un peu de recule sur ce blog, je vois les écrits d'un mec, un mec qui n'est pas moi, du moins pas entièrement... N'allez pas par pitié m'imaginer gothique sur les bords ou me baladant avec le nœud coulant d'une corde autour du cou avec un postite au bout qui dirait "tirez très fort". C'est vrai que mes amertumes, (mon "moi profond") prennent le pas sur le reste et piétine mes articles les rendant tous plus sombre les uns que les autres, mais j'ai envie de passer un cap et de ne plus me cantonner à ces pensées et à leurs lourdeurs. Direction le vent, le ciel blue sans coup de blues, être le murmure léger d'une mélodie qui glisse fenêtre ouverte à l'arrière d'une bagnole coloré, s'évader, lâcher le leste et les amarres, s'insuffler un peu de vie, être plus pétillant qu'une limo de chez Lidl... bon peut être que je pousse l'optimisme un peu loin mais je verrais bien où ça me mène. Chocaprice 3 pour 2009 espérons le comme une vague de fraîcheur pour raviver un peu tout ça...

HNDC


Une chose s'éteint et un autre prend vie l'instant d'après, rien ne remplace rien, c'est juste comme ça que ça se passe. On s'attache à des objets à des personnes, bien que tout ce qui constitue notre amour finira en cendre ou en bouilli pour des asticots. La plupart des gens ont si peur (moi même j'ai peur)de cette réalité, de la "fatalité" qu'ils la cachent et l'entèrent au fond d'eux, parfois si profondément qu'ils l'oublient... ainsi le jour où ils le déterrent par hasard, c'est à peu près l'équivalent d'un coup de poignard attaché à un boomerang qui frappe par derrière et en pleine tête pour vous donner une idée de la sensation que ça fait. Ce jour pour moi c'est aujourd'hui, c'est hier, avant hier, c'est demain... Chaque matin je l'oublie et chaque soir avant de me coucher j'ai juste le temps d'entendre le vent qui me siffle derrière l'oreille avant que mes pensés ressaignent de plus belle. Appelons ça une HNDC ou hémorragie nocturne de désespoir chronique.

samedi 20 décembre 2008

Test 01: Nouvelle n°1: Orion (partie 1/3)

Orion c’est comme ça qu’il s’appelle.
Ses cheveux brun s’unissent et ne se distinguent pas du reste de cette obscurité totale. C’est dans ce genre de nuit la que l’on apprécie vraiment le moindre filet de lumière, ou plutôt qu’on l’espère. Ne sachant même pas si on a vraiment les yeux ouverts ou fermés pour avoir une chance de le voir passer. Ainsi Orion seul et pied nu sur le goudron encore chaud de la route 125 qui mène à Sydney, vient de voir le dernier néon d’un panneau publicitaire pour un grand magasin de meuble en kit, s’éteindre et griller en une dizaine de petites étincelles. Comme pour inauguré d’un minuscule feu d’artifice son arrivé dans la pénombre et le néant qu’elle inspire. Quand on passe trop vite d’une lumière assez intense au noir complet, les yeux gardent sous forme de taches multicolores les dernières traces de lumière qu’a pu capter vos yeux. Et Orion, dans la sombre nuit qui l’encercle de toute part et le fige sur place, peu encore lire distinctement en couleur psychédélique « IKEA ». Pas une étoile ne décore la toile du ciel, Orion c’est son nom à lui aussi mais celui d’une galaxie lointaine composé de milliard d’étoile. A cette pensée il rigole nerveusement, et l’écho du désert lui rend cette fausse joie en décalé, comme dans la mauvaise doublure d’un vieux film qu’on aurait téléchargé par hasard. Sa chemise hawaïenne en lambeau sur tout le coté droit, colle à sa chair sanglante et à vif, et au bout de son bras gauche le 48mm chromé qui ballotte sous ses gémissement lui parait dix fois son poids d’il y a 4h. « NBD » ou Nice-Big-Dog c’est comme ça que Sophie appelait ce flingue, elle disait que ça faisait peur au cas ou mais que ça mordait pas. Orion lui, ne lui trouvait pas de nom, c’était juste flingue…
Sophie donnait toutes sortes de noms et d’abréviations à toutes sortes de choses. Elle disait que c’était mieux de parler d’un objet personnel de par la fonction qu’elle en tirait, plutôt que par les noms communs qu’on leur colle, qui veulent tout dire et rien dire, et sont complètement impersonnels. Son hamburger surgelé top budget était son « SMTDS », ou son Seul-Moyen-Temporaire-De-Survie. Chacune de ses cigarettes longues devenait ses « FCEP », ou ses Futurs-Cancers-En-Perceptive. C’est donc sans surprise qu’Orion l’avait entendu parler de leur billet de vol pour l’Australie comme de leur « PPLPAPDK », autrement dit leur Passe-Pour-Le-Paradis-Au –Pays –Des-Kangourou. Dans leur chambre d’hôtel à Canberra, il se rappelait que Sophie lui prenait déjà la tête pour son short sans poche, pour son « TMQSAR ». Parfois il ne lui demandait pas la version longue de ses termes pour s’épargner de comprendre une possible insulte personnalisée à son attention. Il repense à ça, au sourire de gamine impatiente quelle avait quand elle s’attendait à une vive demande d’explication, ou tentative d’explication pour ses appellations farfelus. Puis il s’imagine à nouveau la lèvre inférieure qu’elle retroussait pour prendre l’air triste et abattu comme dans les dessins animés pour gosse, quand il ne lui demandait tout simplement pas d’explication. Il repense à tout ça les yeux clos et près à déborder, essayant à présent de comprendre ce quelle voulait dire par « TMQSAR », de comprendre ce que ce fichu short pouvait signifiait pour elle. Il baisse les yeux comme pour le regarder, mais à nouveau en face à face avec l’obscurité totale, il renonce. Sourcils froncés il réfléchit, le sourire presque douloureux, en questionnant d’un cri le ciel qui ne voit pas, tout en empoignant le pan de son short de la main droite.
« TMQSAR… Ton-Machin- Qu’est-Sombre-A-Regarder ? » criait il la voix tremblante.
Quelques secondes passent dans le silence horrible de cette question qui l’accable à présent. Sa main gauche de plus en plus lourde, il tente de ranger son « NBD » dans son « TMAQSAR » sans poche mais n’y parvient pas.
Il dit alors dans un chuchotement à peine perceptible «Ton… ton… ton Truc-Moche-Qui-Sert-A-Rien ! ».
Et comme envahi par la joie de n’avoir jamais était aussi heureux, il hurle à nouveau, à pleine gorge sa réponse, la répétant 2, 3 fois, toujours de plus en plus fort. Puis il éclate soudainement dans un fou rire, se pliant sur lui-même, les coudes en appuis sur ses genoux, sa tête entre les mains. Mélangeant alors peu à peu rire et sanglot, jusqu'à ce que l’on entende plus que ses pleurs désemparés…

samedi 6 décembre 2008

l'Amertume avec un grand A



Le silence océanique... la clarté de ces reflets et de ces innombrable rayons de soleil filtrés au fond de l'eau, comme les traces au sol d'un rideau de lumière. Les pieds dans le sable et les idées dans le vent d'une vie qui s'amuse à les voir tourbillonner incessamment, à l'instar des feuilles d'automne que je regarde virevolter avec un sourire pensif. Voila sans pouvoir mieux imager, ce que j'aimerai pouvoir vivre réellement au moment ou j'aligne difficilement ces mots sur le clavier à peine visible par la lueur de l'écran qui m'affiche dans le coin supérieur droit 8:28. Une nuit blanche, ou plutôt une de plus... avec la volonté d'être une fois de plus animé par je ne sais quel miracle, le corps plié en mille sur ce fauteuil en faux cuir noir avec Daydream in blue pour fond sonore. Le sentiment d'incapacité et de perdant face à ce bout de papier qui manque à ma vie comme à ma confiance m'obsède. J'ai besoin de prendre l'air, loin de tout ça, sentir mon visage et mon corps tout entier caressé de cette brise rassurante, avec sous les yeux la beauté d'un décor naturel à perte de vue. L'envie est telle, qu'elle me pousse à ne concevoir le présent que comme l'attente lourde et insipide de ce que devrait être ce futur que j'espère proche. Au delà de tout ça et comme toujours rien ne change pour les "fêtes" de fin d'année, cette immuable rengaine de mes deux c'est à en s'en fracasser la tête contre le mur le plus proche pour y échapper, à en pleurer des litres d'amertume pour en élever la tristesse à marrée haute. Je hais les habitudes et avoir le spleen qui ne font rien de plus que maquiller un présent sans intérêt, mais je suis heureux en ceci; l'appauvrissement par l'habitude (ou l'abrutissement par répétition) prend tellement le pas sur mon quotidien que d'ici quelques temps, je n'aurai plus l'occasion d'être nostalgique étant donné que je n'aurai plus de quoi constituer un souvenir tellement mon passé sera misérable. Ahahah douce fatalité quand tu nous tient...

jeudi 4 décembre 2008

Le Chocaprisme

C'est décidé, je fonde mon propre mouvement de penser, que j'ai nommé temporairement (dans l'attente d'un titre plus accrocheur) le Chocaprisme. Je serais certainement de cet instant précis et jusqu'à la fin des temps le seul membre de ce mouvement mais qu'importe, j'ai des fondements à construire le temps presse!

I.Nous ne sommes rien de plus qu'un tas d'os et d'organes bien emballés dans de la peau, le cerveau est un organe comme un autre. Tout ce que tu estimes en tant que présent à ta conscience ou ton inconscient, n'est que le fruit de signaux électrique et de concentration sanguine à l'instar de la merde que produit ton intestin et rien de plus.

II. La conscience et l'inconscient et pour ainsi dire tout leur décryptage effectué par les philosophes, ne sont que la description dérisoire du circuit imprimé de cet organe qui forme le fantasme de notre surestime, j'ai nommé le cerveau.

III. Inutile si vous avez intégré les deux premiers principes de vous précisez que la volonté, les sentiments, la pensé, le bien, le mal, tout ce que tu peux voir, croire, les sensations et toutes ces conneries (:produit du con, de l'anus supposant donc un excrément) ne sont que le résultat des réactions organique.


Je comprends très bien que tout cela n'est pas facile à s'avouer, j'avais du mal à le reconnaitre moi même mais je peux toujours tenter de te le faire comprendre par un exemple simple et concret:

les acides de ton estomac qui s'activent pendant ta digestion et font augmenter légèrement ta température corporelle ne sont ni intelligents, ni possédant une quelconque volonté, et ben ton cerveau et le flux sanguin qui active ce que tu crois tes pensés c'est pareil.

L'homme c'est toujours demandé pourquoi il était conscient, un privilégié doté d'intelligence, la réponse était pourtant simple, l'homme n'est pas intelligent, encore moins privilégié et accidentellement non pas conscient mais en proie à tout les signaux électrique que son organe cérébrale diffuse sans volonté mais malgré lui, comme les acides de l'estomac.

La diversité de ces signaux à amener le cours d'autre signaux à certain comportement du corps de l'animal humain allant même jusqu'à pensé qu'il est conscient, pensant, s'imaginant même à lui même qu'il était au cœur de la raison de l'univers et d'un divin destin que je cite "Dieu"lui avait offert (et je vous passe l'histoire de la pomme qui tourne vraiment au ridicule).

L'histoire de l'animal humain, est vraiment ce qu'il pourrait penser comme la plus pitoyable existence, étant donné qu'il croit vivre et penser, même si le concept de pitoyable n'a pas vraiment lieu d'exister en dehors de ses propres divagations organiques.

mercredi 1 octobre 2008

Le papillon des neiges


En y réfléchissant l'espace d'une seconde, la vie n'est qu'un aléa de faits résultant d'un engrenage infiniment complexe d'action, et de conséquence entrainant à l'infini d'autres actions et d'autres conséquences. L'effet papillon combiné à l'effet boule de neige pour faire simple. C'est extrême jusqu'à un point inimaginable, si un australien se gratte les couilles 1s de plus ou de moins j'en subirai les conséquences d'une façon ou d'une autre. Tout en sachant que ce phénomène d'interconnexion est à notre mesure amplifié et multiplié par tout nos réseaux de communications et nos moyens de locomotion à plus grande échelle, ça fait flipper. Chacun de nos gestes ou choix, la moindre de nos paroles contrôle d'une manière détournée le sort du monde et son futur...




Cela dit on parle de "si" on parle de "choix" mais le conditionnel n'existe pas à mes yeux, si les choses sont ainsi, c'est qu'elles doivent forcément en être ainsi par l'engrenage des choses décrit plus haut. Les choix futiles que tu te penses libre de prendre ou non, ont déjà étaient régit depuis la naissance même de l'univers, des milliards de milliard d'années avant même que tu pointe le bout de ton nez. Les coups du sort ou du saint père, la chance tout ça c'est de la merde en barre. Pour dire vrai tu contrôle le monde du fait que tu as ton rôle à y jouer et le monde te contrôle de A à Z en te dictant ton scénario ton "destin". Dans la culture Chocapriste une chose est conséquemment son contraire c'est d'ailleurs à mes yeux la base de tout chose.

dimanche 28 septembre 2008

Mon cerveau est dans mon stylo


J'entends par ce titre que je n'arrive pas à mettre mes idées au claires sans un travail d'écriture. Cela ce passe comme ça;
J'aligne sur chaque phrase mes pensés de surfaces qui se mettent d'elles même dans un ordre plus ou moins cohérent pour vous mais très claire pour moi, puis couche par couche je creuse en moi même pour y atteindre une réflexion plus poussée plus profonde tout en suivant le cour de mon raisonnement. Chaque mot compte à mes yeux, je suis conscient que je ne lis pas beaucoup et que mon style en est par moment très peu intelligible à l'instar de mon orthographe qui peut parfois paraître aberrent mais j'ai appris à faire mes fautes tout seul. Je n'ai pas de maître à pensé ou de professeur derrière moi qui me dirait pour quel forme opter ou encore quel vocabulaire employer, j'écris avant tout pour moi, pour pouvoir penser. Je remercie quiconque viendrait se perdre ici et prendrait de son temps pour lire quelques un de mes articles mais si j'écris c'est avant tout une auto-thérapie pour savoir ou en est mon entendement car j'ai parfois beaucoup de mal à le suivre.

Liberté Entachée


Je doute parfois, le plus souvent de moi même, je me dis que ce que je prends pour acquis mes pensés les plus personnelles les plus profondes ne sont au font que le résultat d'influences plus ou moins marquées de ce que j'ai cru voir ou entendre. Qui aurais-je pu être sans conformation, sans bourrages de crane médiatique et parentale? C'est un fait je n'ai pas inventé la poudre, pour dire vrai je n'ai rien inventé, ce texte lui même résulte des mots que j'ai appris des formules et autres tournures de phrase, rien de ce qui n'est écrit ici naît de ma propre pensé libre d'auteur ou de ma pure originalité expressive, les génies n'existent pas, tout ça c'est de la connerie.


Il en va de même pour mes sentiments;


Disons qu'on me dicte depuis tout petit que détruire c'est mal.

Dressez un château de carte devant un nouveau née, la première des choses qu'il va faire c'est le détruire gaiement, donnez lui un objet quelconque qui pourrait prendre ou soulever ce qu'il va faire en premier lieu c'est le saisir vivement chercher à le détruire et quand bien même il n'y parviendrait pas, il le jetterai par terre ou contre un mur avec colère.

C'est dans la nature de l'homme de détruire, ce n'est pas une attitude que tout un chacun est libre d'adopter ou non, ce n'est pas un choix, c'est un principe inéluctable qu'on tente de se faire oublier pour ne pas admettre notre piteuse idiosyncrasie à travers une éducation imposé et non authentique. C'est naïf de penser le contraire, persuadez autant de temps que vous voudrez un cactus de ne pas piquer, vous en sortirez aussi satisfait.

Pourtant j'en viendrai à culpabiliser si 20 ans d'éducation et de savoir vivre forcé plus tard je renversais le même château de carte.


Tout m'amène à être ordonné par une chose ou une autre rien de ce que je fais ou de ce que je pense n'est vraiment de mon plein grès, de mon propre chef et il en est ainsi pour chacun d'entre nous c'est juste plus frustrant pour ce qui sont amenés à s'en rendre compte... Désolé.

samedi 27 septembre 2008

Ma vie en seize lignes et demi


Je nais, je rêve, je grandis mal mais je grandis,
j'aime les autres, la solitude m'effraie, j'écoute,
j'y crois, je m'enfonce mais j'y crois, j'ai peur,
je grandis, mes hontes et mes frayeurs s'éloignent,
je me force à oublier, j'aime, je m'enfonce,
on me fait mal je souffre, on m'ignore je souffre,
je m'enfonce et j'oublie, mois après mois d'heure en heure
tout s'efface derrière moi c'est le trou noir,
je n'aime plus, je ne rêve plus, je regarde la montre
ça tourne mal, ça tourne froidement,
je réfléchi à quoi tout ça va bien me mener,
je me cherche, je crois me trouver, je me perds,
ce que je pensais être des valeurs morales importantes
s'avère être du vent, confusion, le brouillard s'épaissi,
je n'écoute plus, mon coeur fait la girouette,
je cauchemarde, je m'enfonce l'heure passe et j'attends
sans savoir vraiment quoi...

dimanche 24 août 2008

Etat second

Aigris ce n'est pas le mot... Furieux s'en rapproche même si c'est beaucoup plus sous contrôle, de la colère mise sur un compte épargne ou de la haine camisolé sous sédatif, les mots se lient difficilement pour répondre de mon état d'esprit. Hier une assiette c'est brisé en 3 morceau sur la table de la terrasse puis se fut gaiment au tour de la coupe de champagne préféré de maman qui, explosé avec violence contre le carrelage de la cuisine répandis dans un jolie tintement des infimes bouts de cristal sur la totalité du sol, très poétique je l'entends, mais également très chiant à ramasser. La haine se communique mieux que le rire faut croire, mais ce coup ci je ne pense pas y être pour grand chose.




Quelque chose va radicalement changer ma vie et altérer mes jugements jusqu'à leur antipodes encore inexplorée, c'est palpable et imminent, c'est électrique dans l'air comme avant un gros orage. Il faut pas que ça me file entre les doigts, que ça s'étouffe dans l'inattention, je veux que ça pète bien fort une bonne fois pour toute, me libérer de cette vie de fossoyeur, de zombie, j'en ai besoin! Mon cœur se ressert et bat plus fort sous mes mots il sait que je ne bluffe pas cette fois c'est la bonne, bye bye vie morose, ciao à toi mort dans l'âme je ne dis pas au revoir à mes peurs mais adieu. Je m'en vais rejoindre l'essence vitale, spirituel, la libération, la sensation, l'adrénaline, le vif et la pure émotion.

vendredi 4 juillet 2008


Petit je pensais que tout le monde naissait candide, pur, innocent et que les aléas de la vie additionnés à des mauvais choix prient aux mauvais moments salissaient puis altérés par la suite cet état originel, immaculé. Depuis une rupture sur laquelle je ne pourrais mettre un nom a tailladé mon intérieur mes pensées saignent, mon fond, ce qui fait que moi c'est moi s'écroule, je le sens... Je perds mes convictions, mes croyances se dissipent mais ce qui en pâti le plus, c'est mon amour, je le sens partir, cet amour de vivre , de partager, de rire dont je débordais celui qui m'a toujours animé, celui qui me débordait sur les lèvres le long d'un sourire quotidien, celui qui m'a conduit plus d'une fois aux larmes, celui en qui j'avais fait serment de loyauté pour l'éternité est malgré moi entrain de me glisser des doigts.
Mon sens moral se barre en couille, je ne dis plus bonjour ni merci, je ne crois plus en tout ça, ce jeu de rôle faussement bien poli de gentille petite personne remplissant son devoir de brave et bon garçon bien élevé qui n'a que pour but d'alimenter l'hypocrisie générale me donne la gerbe.
En barbouillant ce semblant de sociabilité à contre cœur et franchement pas convainquant je me mens à moi même et me noie dans ce superflu de déférence pour l'autre dont je chérissais naguère l'attention. Infantile et pourri jusqu'à la moelle, le voila ton monde des "adultes", "des grands", et dire que dans le doute je me leurrais à croire que chacun d'eux étaient un sage au savoir sans limites défendant le juste quel qu'en soit le prix et...et...et merde quelle belle connerie. Quoi qu'on fasse ou quoi qu'on en dise on ne devient jamais celui qu'on veut être mais celui qui a a tenté de s'en rapprocher en n'en subissant les conséquences, drame, logique ou fatalité, appelle ça comme tu veux ça n'en reste pas moins implacable.

mercredi 2 juillet 2008

Conception sans concept

Photo by Mr.X team
Imaginez... un cinéma qui aurait accès à des films sans conceps, sans début ni fin, sans gentil ni méchant, sans moral ni engagement, illustrant par l'image l'humanité et le véritable dans leur nudités la plus pure. Ainsi débridé de ces lourdeurs pesantes le cinéma cesserait de se renfermer dans cet ecrin d'inventivité des plus étroit ou nous le compressons. A l'image du théâtre et de ces trois unités brisons ce que nous pensons fondamentale pour en liberé son véritable potentiel...

mercredi 18 juin 2008

La vie le plus grand des hasard

Photo by Mr.X team
Me détacher du globe pour tromper quelques secondes de ce temps qui m'est accordé, décrocher l'arceau rouge en défiant à tout prix l'apesanteur, j'avais presque oublié ce que ça voulait dire pour moi...

Dans cette vie plus d'une questions se posent mais aucune à mes yeux ne s'imposent,
remercie ce que tu pense être le ciel d'être en vie si tu sens reconnaissant,
prie chaque jour ton dieu ou ton destin si tu pense qu'il faut y croire,
drogue toi à ta guise si t'estime la vie volatile et plus belle après un raille de cocke.
L'influence des hommes sur les hommes, le mélange d'individualité qui se subissent sans jamais s'unir, cette constante intersubjectivité qui nous nourris l'esprit et nous place en même temps dans une confrontation incessante avec nous même...

Pour chaque homme au moins un rêve à accomplir et l'humanité ira mieu.

lundi 9 juin 2008


Les phrases que peut m'offrir l'imprévisible du quotidien c'est pas rien, sans plus attendre le best-of de la semaine:


-"Tu veux un peu de volvic espèce d'alcoolique?"
-"A NON! L'eau ça me fait rouiller..."

-"Ma casquette s'envole il y a trop de vent"
-"Ben met un clou!"

-"J'aime bien la première demi heure au boulot"
-"?!"
-"Sur le cadran l'aiguille descend...ça passe plus vite!"

-"Quand tu passes le marteau piqueur pendant un tremblement de terre, désynchronise toi sinon tu bosses pour rien."




lundi 14 avril 2008

Une vie version ligtht


Je bute sans marquer de but dans mes buts, un comble bien emballé dans une rime lourde à deux balles. Ils parlent et reparlent partout de ses 40ans, mai 68, tout ça tombe ici et la sur les ondes radios et les postes de télévision. J'écoute et je réalise que ma triste génération tire pas bien loin, attaché, accroché à nos études pour des petits boulot de merde à rêver effrayé et tremblant d'un CDI ou d'un CDD payé des cacahouètes. Nos pieds écrasés sous leur pompes de cuir on souris, soumis, priant pour éviter le renvois, avançant comme les ânes que nous sommes pour une moindre augmentation qui ne viendra sûrement jamais.

Mais restons objectif la thune pour seule objectif, je m'enfonce dans la merde pour entassé dix ronds et me payer une belle inutilité que mon esprit lobotomisé par ce système de consommation et persuadé de vouloir. J'ai faillis vendre un de mes organes à la station service pour 1litre d'essence qui empoisonnera le reste de mon organisme à le respirer et tuera à petit feu le reste de ma carcasse du à la couche d'ozone que j'aurais fragilisé.

L'actualité pour l'année 2008 j'te la fais en 10s: un peu partout dans le monde sur chaque continent des morts encore tués dans une fusillade, une explosion à cause de X ou Y manipulateur assoiffé de fric, les guerres de religion n'existe pas, la carotte c'est la maille , même si le noyau dur de tout ce triste bordel n'est pas l'argent, un billet n'a jamais tué personne, c'est la connerie de l'homme ou plutôt l'inhumanité qui en est la cause profonde. L'oseille c'est seulement l'essence qui fais avancer le véhicule de nos petits esprits tordu vers leur perte. J'ai zapé le réchauffement climatique, les obèses, les programmes télévisuel ordurier, le salaires des boss de multinationales qui se multiplie et en parallèle la pauvreté qui s'étend pour le reste du monde, les nouvelles maladies chimiques, les armes biologiques, les risques de guerre nucléaires, les fanatiques, les violeurs, tueurs en série, les gosses sans école, les femmes battues, les espèces en voie d'extinction...


C'est pas un coup de gueule juste un méga coup de blues, ça me baffe, ça me ronge, ça me tue si profondément parfois que j'en ris des larmes qui me repeignent la gueule de haut en bas.

jeudi 10 avril 2008


Parfois quand j'hausse une respiration assez haute pour prendre le vrai à plein poumon au dessus des insignificatives broutilles qui me submergent, je me demande d'un tour de regard qu'est ce que tout cela signifie?
Qu'est-ce que ça veut bien vouloir dire d'être pris dans le cours de toute cette animation à la fois grouillante et omniprésente sans une trace, sans un but ni même un mot qui nous dirait quoi faire ou quoi penser de tout ceci.
Nous guidant par nous même dans ce monde plein de code que l'on pense déchiffrer, inconscient de tout sinon de notre propre ignorance, tout ceci au fond me semble si étrange... Les notions de bien ou de mal n'ont d'après moi rien avoir la dedans, c'est plus fort encore, ça dépasse tout ça et même la plus abracadabrante des théories, ou encore l'inimaginable qui à notre simple niveau d'unité d'être vivant ne suffirait pour être à la porté de la raison du pourquoi qui nous entoure.

mardi 8 avril 2008

Savoir Être et Avoir


Jonglant entre mon taff, mon sax, ma barre de fonte et mon stylo de rêveur j'ai envie de faire hurler, d'extérioriser, d'extraire de mon fort intérieur tout ce que je deviendrai si je me loupe pas, tout ce que je bâtirai de mes mains de ma tête, si tout se passe comme ça doit se passer. Quand je serai grand, quand je me serai construis moi même je signerai "poète, voyageur, musicien, créateur, dessinateur, motard, cinéaste, acrobate, athlète, réalisateur de rêves d'un jour" en bas de la feuille. Fier de mes choix de ma route tracée par ma boussole crânienne gardant toujours la tête dirigé vers le nord de mes objectifs sans jamais virer de bord ni ma foi ni mes certitudes, je serais celui que j'ai toujours voulu être, accompagné de toi mon amour en fait de tout ce que j'ai toujours voulu avoir...

jeudi 27 mars 2008

Clip de la semaine 2


Lene Marlin - Where I'm Headed

Ce clip m'a tout simplement volé tout les plans et les effets d'ambiance que j'avais imaginé en rêve pour ma futur carière dans le multi-média mais bon j'pardonne parcequ'au moins c'est pas mal fait et j'ai bien la voix très féminine de miss Lene marlin.

mardi 25 mars 2008

La misère d'un présent jeté par les fenêtres

On à le temps dans la poche, on est jeune et on emmerde les aiguilles du cadran qui donnent le tournis aux vieux cons. Un jour ou un autre pourtant ordinaire, cette pensé s'éclate en mille, on réalise qu'on a le fond de la poche troué et à ce moment là tout s'accélère, tout glisse sur la pente du temps qui passe à l'excès. On prévoit des mois des années à l'avance, le ridicule impensable d'entasser X problèmes sur une période Y lointaine. L'abscisse du soucis sur l'ordonné des inquiétudes nous amène à des schématiques de vies prédéfinis qu'on suit à la lettre terrifié rien qu'à l'idée de s'en écarter d'un mot. Mes cheveux blancs je les sorts avant l'heure bâtissant ma vie de si et de si jamais, avec la seule espérance de me dire que le bonheur et devant pour me tenir chaud, dans ce présent, ce gâchis...

lundi 10 mars 2008

Le cercueil de mon passé pour seul bagage

Ne pas sentir passer tout ça au dessus de nos têtes, bien trop occupé à voir ici et à penser ailleurs. Chaque fois cette impression m'imprègne et repart aussitôt, l'allucination passagère d'avoir su vivre l'instant présent, là allongé sur le calme de cette chambre seuls, les pieds pendant dans le vide au bout de ce canapé blanc et cette musique qui rempli nos têtes de parole anglaises à mon niveau incompréhensible et que j'aime à imaginé plus belles à chaque écoute. Ma vie me passe devant comme ce car l'autre jour devant l'arrêt de bus, c'est triste et drôle à la fois, comme de regarder une montre déréglée toute les cinq minutes en attendant le prochain. J'ai vraiment du oublié l'essentiel ce qui fait qu'une personne est une personne, le futur ne peut rien pour moi c'est mon passé et mes convictions que j'ai enterré je ne sais où et qui me manque à présent.

dimanche 2 mars 2008

Filozoophie

"Pourquoi la philosophie est-elle aussi compliquée ? Elle devrait pourtant être tout à fait simple. - La philosophie défait dans notre pensée les nœuds que nous y avons introduits de façon insensée ; mais c'est pour cela qu'il lui faut accomplir des mouvements aussi compliqués que le sont ces nœuds. [...] La complexité de la philosophie n'est pas celle de sa matière,mais celle des nodosités de notre entendement."


Ludwig WITTGENSTEIN

samedi 16 février 2008

Old School



-Hey cow boy t'es qui?
-Moi? Personne.

Un bon vieu Western ça faisait un bail! C'était l'époque Lucky Luke, je devais avoir 12 ou 13ans mais j'ai rien oublié du style grosse baffes et saloon. Petit extrait de ce film culte qui m'a tant fait marrer.




jeudi 14 février 2008

My Funny Valentin


Comme tu le sais, j'attends pas sagement ce jour pour te le diremais puisque aujourd'hui c'est de rigeur...
"Je t'aime"

vendredi 8 février 2008

The Top Five


Bon pas très original comme article mais il me tenait à coeur voici mes cinq manga/manhwa favoris, à voir absolument si vous êtes fan de confrontation, de basket, de personnage charismatique, de volonté acharné, d'histoire relativement proche du réel ou encore de remise en cause philosophique de la société, lisez les tous!

Le site de la semaine



Alors c'est une belle découverte que voila, excellent site/blog très complet portant sur tout les sports de combat existent et de la culture asiatique en général, info mise a jour, images et vidéos insolites à la clef...

mercredi 6 février 2008

Le Bol d'Air de la Semaine


Ca à l'effet d'une grosse baffe, sauf que la trace reste indélébille... Il y a des instants d'apensenteur pendant la séance et on se sent lourd de vide dans la rue qui juste après nous ramène à nos petites vies tranquilles...
Un RoadMovie qui file comme le vent pendant 2h27 et qui pèse de reflexion par la suite.

Clip de la semaine

Eternellement à la recherche de quelques nouveaux sons, de nouveaux artistes du rap francais respectables, j'ai (re)découvert à travers le Saian supa crew dont j'étais fan de pas mal de titre à une époque, Leeroy, rapeur modeste et discret qui c'est lancé en solo depuis septembre avec son dernier album "Open bar" avec un style d'écriture et de voix qui pourait en séduir plus d'un. Une pierre deux coups avec ce hold clip qui m'a beaucoup plu à l'oreille et que jugerai jusque ici comme "inconnu au bataillon".


lundi 4 février 2008

Pantomime


Des saltos en veux-tu en voila! Des coups de pied qui t'arrachent la tête! Jackie chan vous l'aurez compris c'est notre gros trip du moment à moi et mon frère. J'ai toujour était admiratif gamin et aujourd'hui encore devant cet homme si singulier et ses 1001 cascades toutes aussi ahurissantes les unes que les autres. C'est si beau si drole si fort et si expressif à la fois la manière qu'il a de faconer le moindre de ses gestes. Beaucoup d'art martiaux interieurs comme le thai chi ou le yoga permettent d'exprimer par le billet du corps l'état de l'esprit en imitant de près éléments et annimaux divers. Lui, a puisé dans tout les styles et les a trécé avec ingéniosité, tout en conservant la même philosophie. Qui ne rêverait pas d'un savoir faire pareil, manier avec autant de brio et d'aisance la matière de son propre corps, ce serait comme devenir véritablement propriétaire de ce véhicule qui nous est à la fois si proche et si étranger qui nous est offert afin d'en tirer les réeles limites possibles.