Le silence océanique... la clarté de ces reflets et de ces innombrable rayons de soleil filtrés au fond de l'eau, comme les traces au sol d'un rideau de lumière. Les pieds dans le sable et les idées dans le vent d'une vie qui s'amuse à les voir tourbillonner incessamment, à l'instar des feuilles d'automne que je regarde virevolter avec un sourire pensif. Voila sans pouvoir mieux imager, ce que j'aimerai pouvoir vivre réellement au moment ou j'aligne difficilement ces mots sur le clavier à peine visible par la lueur de l'écran qui m'affiche dans le coin supérieur droit 8:28. Une nuit blanche, ou plutôt une de plus... avec la volonté d'être une fois de plus animé par je ne sais quel miracle, le corps plié en mille sur ce fauteuil en faux cuir noir avec Daydream in blue pour fond sonore. Le sentiment d'incapacité et de perdant face à ce bout de papier qui manque à ma vie comme à ma confiance m'obsède. J'ai besoin de prendre l'air, loin de tout ça, sentir mon visage et mon corps tout entier caressé de cette brise rassurante, avec sous les yeux la beauté d'un décor naturel à perte de vue. L'envie est telle, qu'elle me pousse à ne concevoir le présent que comme l'attente lourde et insipide de ce que devrait être ce futur que j'espère proche. Au delà de tout ça et comme toujours rien ne change pour les "fêtes" de fin d'année, cette immuable rengaine de mes deux c'est à en s'en fracasser la tête contre le mur le plus proche pour y échapper, à en pleurer des litres d'amertume pour en élever la tristesse à marrée haute. Je hais les habitudes et avoir le spleen qui ne font rien de plus que maquiller un présent sans intérêt, mais je suis heureux en ceci; l'appauvrissement par l'habitude (ou l'abrutissement par répétition) prend tellement le pas sur mon quotidien que d'ici quelques temps, je n'aurai plus l'occasion d'être nostalgique étant donné que je n'aurai plus de quoi constituer un souvenir tellement mon passé sera misérable. Ahahah douce fatalité quand tu nous tient...
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