dimanche 28 septembre 2008

Mon cerveau est dans mon stylo


J'entends par ce titre que je n'arrive pas à mettre mes idées au claires sans un travail d'écriture. Cela ce passe comme ça;
J'aligne sur chaque phrase mes pensés de surfaces qui se mettent d'elles même dans un ordre plus ou moins cohérent pour vous mais très claire pour moi, puis couche par couche je creuse en moi même pour y atteindre une réflexion plus poussée plus profonde tout en suivant le cour de mon raisonnement. Chaque mot compte à mes yeux, je suis conscient que je ne lis pas beaucoup et que mon style en est par moment très peu intelligible à l'instar de mon orthographe qui peut parfois paraître aberrent mais j'ai appris à faire mes fautes tout seul. Je n'ai pas de maître à pensé ou de professeur derrière moi qui me dirait pour quel forme opter ou encore quel vocabulaire employer, j'écris avant tout pour moi, pour pouvoir penser. Je remercie quiconque viendrait se perdre ici et prendrait de son temps pour lire quelques un de mes articles mais si j'écris c'est avant tout une auto-thérapie pour savoir ou en est mon entendement car j'ai parfois beaucoup de mal à le suivre.

Liberté Entachée


Je doute parfois, le plus souvent de moi même, je me dis que ce que je prends pour acquis mes pensés les plus personnelles les plus profondes ne sont au font que le résultat d'influences plus ou moins marquées de ce que j'ai cru voir ou entendre. Qui aurais-je pu être sans conformation, sans bourrages de crane médiatique et parentale? C'est un fait je n'ai pas inventé la poudre, pour dire vrai je n'ai rien inventé, ce texte lui même résulte des mots que j'ai appris des formules et autres tournures de phrase, rien de ce qui n'est écrit ici naît de ma propre pensé libre d'auteur ou de ma pure originalité expressive, les génies n'existent pas, tout ça c'est de la connerie.


Il en va de même pour mes sentiments;


Disons qu'on me dicte depuis tout petit que détruire c'est mal.

Dressez un château de carte devant un nouveau née, la première des choses qu'il va faire c'est le détruire gaiement, donnez lui un objet quelconque qui pourrait prendre ou soulever ce qu'il va faire en premier lieu c'est le saisir vivement chercher à le détruire et quand bien même il n'y parviendrait pas, il le jetterai par terre ou contre un mur avec colère.

C'est dans la nature de l'homme de détruire, ce n'est pas une attitude que tout un chacun est libre d'adopter ou non, ce n'est pas un choix, c'est un principe inéluctable qu'on tente de se faire oublier pour ne pas admettre notre piteuse idiosyncrasie à travers une éducation imposé et non authentique. C'est naïf de penser le contraire, persuadez autant de temps que vous voudrez un cactus de ne pas piquer, vous en sortirez aussi satisfait.

Pourtant j'en viendrai à culpabiliser si 20 ans d'éducation et de savoir vivre forcé plus tard je renversais le même château de carte.


Tout m'amène à être ordonné par une chose ou une autre rien de ce que je fais ou de ce que je pense n'est vraiment de mon plein grès, de mon propre chef et il en est ainsi pour chacun d'entre nous c'est juste plus frustrant pour ce qui sont amenés à s'en rendre compte... Désolé.

samedi 27 septembre 2008

Ma vie en seize lignes et demi


Je nais, je rêve, je grandis mal mais je grandis,
j'aime les autres, la solitude m'effraie, j'écoute,
j'y crois, je m'enfonce mais j'y crois, j'ai peur,
je grandis, mes hontes et mes frayeurs s'éloignent,
je me force à oublier, j'aime, je m'enfonce,
on me fait mal je souffre, on m'ignore je souffre,
je m'enfonce et j'oublie, mois après mois d'heure en heure
tout s'efface derrière moi c'est le trou noir,
je n'aime plus, je ne rêve plus, je regarde la montre
ça tourne mal, ça tourne froidement,
je réfléchi à quoi tout ça va bien me mener,
je me cherche, je crois me trouver, je me perds,
ce que je pensais être des valeurs morales importantes
s'avère être du vent, confusion, le brouillard s'épaissi,
je n'écoute plus, mon coeur fait la girouette,
je cauchemarde, je m'enfonce l'heure passe et j'attends
sans savoir vraiment quoi...