jeudi 1 janvier 2009

Broken Blog


C'est la fin... Du moins pour ce blog. C'est vraiment sans regret que je le quitte pour un autre, son tort, c'est d'être trop sombre ou plutot décoloré, chargé en surabondance de ma négativité, de mon obscurité pseudo-dépréssive. Ce n'est même pas un blog que j'abandonne, mais l'ombre d'une ombre dont je me libère comme d'une ancre. Faut croire qu'il avait une date de péremption que j'ai dans un abus inexplicable prolongé à outrance. Comme un coup de blues qui aurait duré une année entière, ou c'est peut être simplement mes pensées profondes qui deviennent aigris avec le temps? Je ne sais pas, tout ceci importe peu à présent, un nouvelle "aventure" s'offre à moi, c'est la chance de vivre une année de plus \o/, je vous invite donc à me suivre pour cette nouvelle année 2009 sur Lost Caelum.

Nd: je continurai tout de même les 2 autres parties du projet Orion sur ce blog.
pic by:clasixart

dimanche 21 décembre 2008

Lost caelum


En prenant un peu de recule sur ce blog, je vois les écrits d'un mec, un mec qui n'est pas moi, du moins pas entièrement... N'allez pas par pitié m'imaginer gothique sur les bords ou me baladant avec le nœud coulant d'une corde autour du cou avec un postite au bout qui dirait "tirez très fort". C'est vrai que mes amertumes, (mon "moi profond") prennent le pas sur le reste et piétine mes articles les rendant tous plus sombre les uns que les autres, mais j'ai envie de passer un cap et de ne plus me cantonner à ces pensées et à leurs lourdeurs. Direction le vent, le ciel blue sans coup de blues, être le murmure léger d'une mélodie qui glisse fenêtre ouverte à l'arrière d'une bagnole coloré, s'évader, lâcher le leste et les amarres, s'insuffler un peu de vie, être plus pétillant qu'une limo de chez Lidl... bon peut être que je pousse l'optimisme un peu loin mais je verrais bien où ça me mène. Chocaprice 3 pour 2009 espérons le comme une vague de fraîcheur pour raviver un peu tout ça...

HNDC


Une chose s'éteint et un autre prend vie l'instant d'après, rien ne remplace rien, c'est juste comme ça que ça se passe. On s'attache à des objets à des personnes, bien que tout ce qui constitue notre amour finira en cendre ou en bouilli pour des asticots. La plupart des gens ont si peur (moi même j'ai peur)de cette réalité, de la "fatalité" qu'ils la cachent et l'entèrent au fond d'eux, parfois si profondément qu'ils l'oublient... ainsi le jour où ils le déterrent par hasard, c'est à peu près l'équivalent d'un coup de poignard attaché à un boomerang qui frappe par derrière et en pleine tête pour vous donner une idée de la sensation que ça fait. Ce jour pour moi c'est aujourd'hui, c'est hier, avant hier, c'est demain... Chaque matin je l'oublie et chaque soir avant de me coucher j'ai juste le temps d'entendre le vent qui me siffle derrière l'oreille avant que mes pensés ressaignent de plus belle. Appelons ça une HNDC ou hémorragie nocturne de désespoir chronique.

samedi 20 décembre 2008

Test 01: Nouvelle n°1: Orion (partie 1/3)

Orion c’est comme ça qu’il s’appelle.
Ses cheveux brun s’unissent et ne se distinguent pas du reste de cette obscurité totale. C’est dans ce genre de nuit la que l’on apprécie vraiment le moindre filet de lumière, ou plutôt qu’on l’espère. Ne sachant même pas si on a vraiment les yeux ouverts ou fermés pour avoir une chance de le voir passer. Ainsi Orion seul et pied nu sur le goudron encore chaud de la route 125 qui mène à Sydney, vient de voir le dernier néon d’un panneau publicitaire pour un grand magasin de meuble en kit, s’éteindre et griller en une dizaine de petites étincelles. Comme pour inauguré d’un minuscule feu d’artifice son arrivé dans la pénombre et le néant qu’elle inspire. Quand on passe trop vite d’une lumière assez intense au noir complet, les yeux gardent sous forme de taches multicolores les dernières traces de lumière qu’a pu capter vos yeux. Et Orion, dans la sombre nuit qui l’encercle de toute part et le fige sur place, peu encore lire distinctement en couleur psychédélique « IKEA ». Pas une étoile ne décore la toile du ciel, Orion c’est son nom à lui aussi mais celui d’une galaxie lointaine composé de milliard d’étoile. A cette pensée il rigole nerveusement, et l’écho du désert lui rend cette fausse joie en décalé, comme dans la mauvaise doublure d’un vieux film qu’on aurait téléchargé par hasard. Sa chemise hawaïenne en lambeau sur tout le coté droit, colle à sa chair sanglante et à vif, et au bout de son bras gauche le 48mm chromé qui ballotte sous ses gémissement lui parait dix fois son poids d’il y a 4h. « NBD » ou Nice-Big-Dog c’est comme ça que Sophie appelait ce flingue, elle disait que ça faisait peur au cas ou mais que ça mordait pas. Orion lui, ne lui trouvait pas de nom, c’était juste flingue…
Sophie donnait toutes sortes de noms et d’abréviations à toutes sortes de choses. Elle disait que c’était mieux de parler d’un objet personnel de par la fonction qu’elle en tirait, plutôt que par les noms communs qu’on leur colle, qui veulent tout dire et rien dire, et sont complètement impersonnels. Son hamburger surgelé top budget était son « SMTDS », ou son Seul-Moyen-Temporaire-De-Survie. Chacune de ses cigarettes longues devenait ses « FCEP », ou ses Futurs-Cancers-En-Perceptive. C’est donc sans surprise qu’Orion l’avait entendu parler de leur billet de vol pour l’Australie comme de leur « PPLPAPDK », autrement dit leur Passe-Pour-Le-Paradis-Au –Pays –Des-Kangourou. Dans leur chambre d’hôtel à Canberra, il se rappelait que Sophie lui prenait déjà la tête pour son short sans poche, pour son « TMQSAR ». Parfois il ne lui demandait pas la version longue de ses termes pour s’épargner de comprendre une possible insulte personnalisée à son attention. Il repense à ça, au sourire de gamine impatiente quelle avait quand elle s’attendait à une vive demande d’explication, ou tentative d’explication pour ses appellations farfelus. Puis il s’imagine à nouveau la lèvre inférieure qu’elle retroussait pour prendre l’air triste et abattu comme dans les dessins animés pour gosse, quand il ne lui demandait tout simplement pas d’explication. Il repense à tout ça les yeux clos et près à déborder, essayant à présent de comprendre ce quelle voulait dire par « TMQSAR », de comprendre ce que ce fichu short pouvait signifiait pour elle. Il baisse les yeux comme pour le regarder, mais à nouveau en face à face avec l’obscurité totale, il renonce. Sourcils froncés il réfléchit, le sourire presque douloureux, en questionnant d’un cri le ciel qui ne voit pas, tout en empoignant le pan de son short de la main droite.
« TMQSAR… Ton-Machin- Qu’est-Sombre-A-Regarder ? » criait il la voix tremblante.
Quelques secondes passent dans le silence horrible de cette question qui l’accable à présent. Sa main gauche de plus en plus lourde, il tente de ranger son « NBD » dans son « TMAQSAR » sans poche mais n’y parvient pas.
Il dit alors dans un chuchotement à peine perceptible «Ton… ton… ton Truc-Moche-Qui-Sert-A-Rien ! ».
Et comme envahi par la joie de n’avoir jamais était aussi heureux, il hurle à nouveau, à pleine gorge sa réponse, la répétant 2, 3 fois, toujours de plus en plus fort. Puis il éclate soudainement dans un fou rire, se pliant sur lui-même, les coudes en appuis sur ses genoux, sa tête entre les mains. Mélangeant alors peu à peu rire et sanglot, jusqu'à ce que l’on entende plus que ses pleurs désemparés…

samedi 6 décembre 2008

l'Amertume avec un grand A



Le silence océanique... la clarté de ces reflets et de ces innombrable rayons de soleil filtrés au fond de l'eau, comme les traces au sol d'un rideau de lumière. Les pieds dans le sable et les idées dans le vent d'une vie qui s'amuse à les voir tourbillonner incessamment, à l'instar des feuilles d'automne que je regarde virevolter avec un sourire pensif. Voila sans pouvoir mieux imager, ce que j'aimerai pouvoir vivre réellement au moment ou j'aligne difficilement ces mots sur le clavier à peine visible par la lueur de l'écran qui m'affiche dans le coin supérieur droit 8:28. Une nuit blanche, ou plutôt une de plus... avec la volonté d'être une fois de plus animé par je ne sais quel miracle, le corps plié en mille sur ce fauteuil en faux cuir noir avec Daydream in blue pour fond sonore. Le sentiment d'incapacité et de perdant face à ce bout de papier qui manque à ma vie comme à ma confiance m'obsède. J'ai besoin de prendre l'air, loin de tout ça, sentir mon visage et mon corps tout entier caressé de cette brise rassurante, avec sous les yeux la beauté d'un décor naturel à perte de vue. L'envie est telle, qu'elle me pousse à ne concevoir le présent que comme l'attente lourde et insipide de ce que devrait être ce futur que j'espère proche. Au delà de tout ça et comme toujours rien ne change pour les "fêtes" de fin d'année, cette immuable rengaine de mes deux c'est à en s'en fracasser la tête contre le mur le plus proche pour y échapper, à en pleurer des litres d'amertume pour en élever la tristesse à marrée haute. Je hais les habitudes et avoir le spleen qui ne font rien de plus que maquiller un présent sans intérêt, mais je suis heureux en ceci; l'appauvrissement par l'habitude (ou l'abrutissement par répétition) prend tellement le pas sur mon quotidien que d'ici quelques temps, je n'aurai plus l'occasion d'être nostalgique étant donné que je n'aurai plus de quoi constituer un souvenir tellement mon passé sera misérable. Ahahah douce fatalité quand tu nous tient...

jeudi 4 décembre 2008

Le Chocaprisme

C'est décidé, je fonde mon propre mouvement de penser, que j'ai nommé temporairement (dans l'attente d'un titre plus accrocheur) le Chocaprisme. Je serais certainement de cet instant précis et jusqu'à la fin des temps le seul membre de ce mouvement mais qu'importe, j'ai des fondements à construire le temps presse!

I.Nous ne sommes rien de plus qu'un tas d'os et d'organes bien emballés dans de la peau, le cerveau est un organe comme un autre. Tout ce que tu estimes en tant que présent à ta conscience ou ton inconscient, n'est que le fruit de signaux électrique et de concentration sanguine à l'instar de la merde que produit ton intestin et rien de plus.

II. La conscience et l'inconscient et pour ainsi dire tout leur décryptage effectué par les philosophes, ne sont que la description dérisoire du circuit imprimé de cet organe qui forme le fantasme de notre surestime, j'ai nommé le cerveau.

III. Inutile si vous avez intégré les deux premiers principes de vous précisez que la volonté, les sentiments, la pensé, le bien, le mal, tout ce que tu peux voir, croire, les sensations et toutes ces conneries (:produit du con, de l'anus supposant donc un excrément) ne sont que le résultat des réactions organique.


Je comprends très bien que tout cela n'est pas facile à s'avouer, j'avais du mal à le reconnaitre moi même mais je peux toujours tenter de te le faire comprendre par un exemple simple et concret:

les acides de ton estomac qui s'activent pendant ta digestion et font augmenter légèrement ta température corporelle ne sont ni intelligents, ni possédant une quelconque volonté, et ben ton cerveau et le flux sanguin qui active ce que tu crois tes pensés c'est pareil.

L'homme c'est toujours demandé pourquoi il était conscient, un privilégié doté d'intelligence, la réponse était pourtant simple, l'homme n'est pas intelligent, encore moins privilégié et accidentellement non pas conscient mais en proie à tout les signaux électrique que son organe cérébrale diffuse sans volonté mais malgré lui, comme les acides de l'estomac.

La diversité de ces signaux à amener le cours d'autre signaux à certain comportement du corps de l'animal humain allant même jusqu'à pensé qu'il est conscient, pensant, s'imaginant même à lui même qu'il était au cœur de la raison de l'univers et d'un divin destin que je cite "Dieu"lui avait offert (et je vous passe l'histoire de la pomme qui tourne vraiment au ridicule).

L'histoire de l'animal humain, est vraiment ce qu'il pourrait penser comme la plus pitoyable existence, étant donné qu'il croit vivre et penser, même si le concept de pitoyable n'a pas vraiment lieu d'exister en dehors de ses propres divagations organiques.

mercredi 1 octobre 2008

Le papillon des neiges


En y réfléchissant l'espace d'une seconde, la vie n'est qu'un aléa de faits résultant d'un engrenage infiniment complexe d'action, et de conséquence entrainant à l'infini d'autres actions et d'autres conséquences. L'effet papillon combiné à l'effet boule de neige pour faire simple. C'est extrême jusqu'à un point inimaginable, si un australien se gratte les couilles 1s de plus ou de moins j'en subirai les conséquences d'une façon ou d'une autre. Tout en sachant que ce phénomène d'interconnexion est à notre mesure amplifié et multiplié par tout nos réseaux de communications et nos moyens de locomotion à plus grande échelle, ça fait flipper. Chacun de nos gestes ou choix, la moindre de nos paroles contrôle d'une manière détournée le sort du monde et son futur...




Cela dit on parle de "si" on parle de "choix" mais le conditionnel n'existe pas à mes yeux, si les choses sont ainsi, c'est qu'elles doivent forcément en être ainsi par l'engrenage des choses décrit plus haut. Les choix futiles que tu te penses libre de prendre ou non, ont déjà étaient régit depuis la naissance même de l'univers, des milliards de milliard d'années avant même que tu pointe le bout de ton nez. Les coups du sort ou du saint père, la chance tout ça c'est de la merde en barre. Pour dire vrai tu contrôle le monde du fait que tu as ton rôle à y jouer et le monde te contrôle de A à Z en te dictant ton scénario ton "destin". Dans la culture Chocapriste une chose est conséquemment son contraire c'est d'ailleurs à mes yeux la base de tout chose.