vendredi 4 juillet 2008


Petit je pensais que tout le monde naissait candide, pur, innocent et que les aléas de la vie additionnés à des mauvais choix prient aux mauvais moments salissaient puis altérés par la suite cet état originel, immaculé. Depuis une rupture sur laquelle je ne pourrais mettre un nom a tailladé mon intérieur mes pensées saignent, mon fond, ce qui fait que moi c'est moi s'écroule, je le sens... Je perds mes convictions, mes croyances se dissipent mais ce qui en pâti le plus, c'est mon amour, je le sens partir, cet amour de vivre , de partager, de rire dont je débordais celui qui m'a toujours animé, celui qui me débordait sur les lèvres le long d'un sourire quotidien, celui qui m'a conduit plus d'une fois aux larmes, celui en qui j'avais fait serment de loyauté pour l'éternité est malgré moi entrain de me glisser des doigts.
Mon sens moral se barre en couille, je ne dis plus bonjour ni merci, je ne crois plus en tout ça, ce jeu de rôle faussement bien poli de gentille petite personne remplissant son devoir de brave et bon garçon bien élevé qui n'a que pour but d'alimenter l'hypocrisie générale me donne la gerbe.
En barbouillant ce semblant de sociabilité à contre cœur et franchement pas convainquant je me mens à moi même et me noie dans ce superflu de déférence pour l'autre dont je chérissais naguère l'attention. Infantile et pourri jusqu'à la moelle, le voila ton monde des "adultes", "des grands", et dire que dans le doute je me leurrais à croire que chacun d'eux étaient un sage au savoir sans limites défendant le juste quel qu'en soit le prix et...et...et merde quelle belle connerie. Quoi qu'on fasse ou quoi qu'on en dise on ne devient jamais celui qu'on veut être mais celui qui a a tenté de s'en rapprocher en n'en subissant les conséquences, drame, logique ou fatalité, appelle ça comme tu veux ça n'en reste pas moins implacable.

mercredi 2 juillet 2008

Conception sans concept

Photo by Mr.X team
Imaginez... un cinéma qui aurait accès à des films sans conceps, sans début ni fin, sans gentil ni méchant, sans moral ni engagement, illustrant par l'image l'humanité et le véritable dans leur nudités la plus pure. Ainsi débridé de ces lourdeurs pesantes le cinéma cesserait de se renfermer dans cet ecrin d'inventivité des plus étroit ou nous le compressons. A l'image du théâtre et de ces trois unités brisons ce que nous pensons fondamentale pour en liberé son véritable potentiel...