dimanche 21 décembre 2008

HNDC


Une chose s'éteint et un autre prend vie l'instant d'après, rien ne remplace rien, c'est juste comme ça que ça se passe. On s'attache à des objets à des personnes, bien que tout ce qui constitue notre amour finira en cendre ou en bouilli pour des asticots. La plupart des gens ont si peur (moi même j'ai peur)de cette réalité, de la "fatalité" qu'ils la cachent et l'entèrent au fond d'eux, parfois si profondément qu'ils l'oublient... ainsi le jour où ils le déterrent par hasard, c'est à peu près l'équivalent d'un coup de poignard attaché à un boomerang qui frappe par derrière et en pleine tête pour vous donner une idée de la sensation que ça fait. Ce jour pour moi c'est aujourd'hui, c'est hier, avant hier, c'est demain... Chaque matin je l'oublie et chaque soir avant de me coucher j'ai juste le temps d'entendre le vent qui me siffle derrière l'oreille avant que mes pensés ressaignent de plus belle. Appelons ça une HNDC ou hémorragie nocturne de désespoir chronique.

1 commentaire:

Finally Free a dit…

Petit coquin, je ne savais même pas que tu étais en ligne. J'ai fini le design (et encore, c'est un bien grand mot) de mon blog, reste à voir le plus important, le contenu.
Je vais y réfléchir dans les jours qui vont suivre.