lundi 14 avril 2008

Une vie version ligtht


Je bute sans marquer de but dans mes buts, un comble bien emballé dans une rime lourde à deux balles. Ils parlent et reparlent partout de ses 40ans, mai 68, tout ça tombe ici et la sur les ondes radios et les postes de télévision. J'écoute et je réalise que ma triste génération tire pas bien loin, attaché, accroché à nos études pour des petits boulot de merde à rêver effrayé et tremblant d'un CDI ou d'un CDD payé des cacahouètes. Nos pieds écrasés sous leur pompes de cuir on souris, soumis, priant pour éviter le renvois, avançant comme les ânes que nous sommes pour une moindre augmentation qui ne viendra sûrement jamais.

Mais restons objectif la thune pour seule objectif, je m'enfonce dans la merde pour entassé dix ronds et me payer une belle inutilité que mon esprit lobotomisé par ce système de consommation et persuadé de vouloir. J'ai faillis vendre un de mes organes à la station service pour 1litre d'essence qui empoisonnera le reste de mon organisme à le respirer et tuera à petit feu le reste de ma carcasse du à la couche d'ozone que j'aurais fragilisé.

L'actualité pour l'année 2008 j'te la fais en 10s: un peu partout dans le monde sur chaque continent des morts encore tués dans une fusillade, une explosion à cause de X ou Y manipulateur assoiffé de fric, les guerres de religion n'existe pas, la carotte c'est la maille , même si le noyau dur de tout ce triste bordel n'est pas l'argent, un billet n'a jamais tué personne, c'est la connerie de l'homme ou plutôt l'inhumanité qui en est la cause profonde. L'oseille c'est seulement l'essence qui fais avancer le véhicule de nos petits esprits tordu vers leur perte. J'ai zapé le réchauffement climatique, les obèses, les programmes télévisuel ordurier, le salaires des boss de multinationales qui se multiplie et en parallèle la pauvreté qui s'étend pour le reste du monde, les nouvelles maladies chimiques, les armes biologiques, les risques de guerre nucléaires, les fanatiques, les violeurs, tueurs en série, les gosses sans école, les femmes battues, les espèces en voie d'extinction...


C'est pas un coup de gueule juste un méga coup de blues, ça me baffe, ça me ronge, ça me tue si profondément parfois que j'en ris des larmes qui me repeignent la gueule de haut en bas.

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