mardi 25 mars 2008

La misère d'un présent jeté par les fenêtres

On à le temps dans la poche, on est jeune et on emmerde les aiguilles du cadran qui donnent le tournis aux vieux cons. Un jour ou un autre pourtant ordinaire, cette pensé s'éclate en mille, on réalise qu'on a le fond de la poche troué et à ce moment là tout s'accélère, tout glisse sur la pente du temps qui passe à l'excès. On prévoit des mois des années à l'avance, le ridicule impensable d'entasser X problèmes sur une période Y lointaine. L'abscisse du soucis sur l'ordonné des inquiétudes nous amène à des schématiques de vies prédéfinis qu'on suit à la lettre terrifié rien qu'à l'idée de s'en écarter d'un mot. Mes cheveux blancs je les sorts avant l'heure bâtissant ma vie de si et de si jamais, avec la seule espérance de me dire que le bonheur et devant pour me tenir chaud, dans ce présent, ce gâchis...

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