dimanche 24 août 2008

Etat second

Aigris ce n'est pas le mot... Furieux s'en rapproche même si c'est beaucoup plus sous contrôle, de la colère mise sur un compte épargne ou de la haine camisolé sous sédatif, les mots se lient difficilement pour répondre de mon état d'esprit. Hier une assiette c'est brisé en 3 morceau sur la table de la terrasse puis se fut gaiment au tour de la coupe de champagne préféré de maman qui, explosé avec violence contre le carrelage de la cuisine répandis dans un jolie tintement des infimes bouts de cristal sur la totalité du sol, très poétique je l'entends, mais également très chiant à ramasser. La haine se communique mieux que le rire faut croire, mais ce coup ci je ne pense pas y être pour grand chose.




Quelque chose va radicalement changer ma vie et altérer mes jugements jusqu'à leur antipodes encore inexplorée, c'est palpable et imminent, c'est électrique dans l'air comme avant un gros orage. Il faut pas que ça me file entre les doigts, que ça s'étouffe dans l'inattention, je veux que ça pète bien fort une bonne fois pour toute, me libérer de cette vie de fossoyeur, de zombie, j'en ai besoin! Mon cœur se ressert et bat plus fort sous mes mots il sait que je ne bluffe pas cette fois c'est la bonne, bye bye vie morose, ciao à toi mort dans l'âme je ne dis pas au revoir à mes peurs mais adieu. Je m'en vais rejoindre l'essence vitale, spirituel, la libération, la sensation, l'adrénaline, le vif et la pure émotion.